Il est souvent très difficile de trouver les bons mots pour consoler une personne malade, et pourtant, comme le dit Christophe André, médecin psychiatre et auteur de nombreux ouvrages, il vaut mieux être « mal consolé » que pas consolé du tout.
Accompagner un malade peut nous confronter à notre propre impuissance. Nos paroles sont souvent teintées de nos peurs, nos croyances, notre vécu et peuvent être mal reçues. Qu’il s’agisse de maladresses, de bonnes intentions “un peu à côté de la plaque”, de mésinformation, ou d’être à mille lieues de comprendre la réalité de l’autre … nos mots ont un impact et peuvent parfois faire mal.
Comment faire ? Que dire ? Dire trop ou trop peu ? Parler trop ou trop peu ? Être trop présent ou pas assez ?
La genèse de ce guide puise sa source dans mon expérience intime avec le cancer, où les maladresses involontaires de l’entourage, bien qu’émanant d’une bonne intention, ont mis en lumière le fossé de compréhension et de communication entre malades et bien-portants. C’est à travers mon travail de quatre ans – ponctué d’interviews, d’animation de groupes de soutien et de contributions actives sur les réseaux sociaux – que j’ai réalisé l’urgence d’adresser ces non-dits.
Le “Petit guide” s’ancre dans une démarche collaborative, enrichi par la communauté du podcast “Naître princesse, devenir guerrière”. J’ai fait un sondage sur les réseaux sociaux et j’ai récolté plusieurs centaines de réponses que j’ai organisées par catégorie.
Ce Petit Guide propose un condensé de conseils pratiques destinés à guider les aidants dans l’art délicat du réconfort et il fait bien sûr du bien aux patients qui se sentent entendus, compris et moins seuls.
Le guide débute avec quelques réflexions sincères, qui interpelle directement les aidants, les amis et tous ceux qui entourent la personne malade. J’avais envie d’écrire une petite lettre aux aidants. J’y aborde la complexité de trouver les bons mots, ceux qui apportent du baume sans blesser et qui soutiennent sans étouffer. J’invite à une présence bienveillante, offrant un espace où la personne malade peut exprimer ses besoins et ses émotions, libérée de la pression des attentes, des injonctions et des comparaisons.
En ouvrant ce guide, c’est un dialogue que je souhaite initier entre les mondes parfois parallèles des personnes malades et de ceux qui les entourent.
L’objectif est clair : réduire le fossé, consoler avec justesse et faire du chemin de la guérison un parcours partagé, où la maladresse laisse place à l’entente et où le silence se mue en compréhension.
Pour découvrir comment transformer les bonnes intentions en réels soutiens, le “Petit guide pour consoler une personne malade” se présente comme un ouvrage indispensable et un premier pas vers une empathie agissante.
Pour downloader gratuitement le Petit Guide pour consoler une personne malade.
Delphine Remy
https://cancer-je-gere.blog
Le cancer et ses traitements affectent souvent la vie sexuelle des patient(e)s ainsi que celle de leur partenaire. Cependant, il existe de nombreuses solutions pour surmonter ces impacts et préserver une vie intime épanouie.
Vous vous surprenez à oublier vos clés, vos rendez-vous, ou même le mot juste en pleine conversation ? Comme près de 70 % des patients traités pour un cancer, vous souffrez peut-être de chemobrain, également appelé chemofog, ou encore oncobrain.
Face au Tsunami cancer, il est important de savoir sur qui et sur quoi on peut compter. Non seulement pendant les traitements, mais également dans « l’après », lorsqu’il s’agit de gérer les multiples effets secondaires, tant physiques que psychologiques.