Quand on parle de cancer, on parle énormément du corps. Des traitements, des effets secondaires, des protocoles médicaux, de la fatigue, des analyses, rendez-vous, examens…
Mais ce qu’on oublie souvent, c’est tout ce qui se passe dans la tête. Parce qu’un diagnostic de cancer, ce n’est pas juste une maladie, c’est un séisme intérieur.
On a l’impression que tout s’effondre, j’en ai parlé dans la vidéo sur le choc de l’annonce mais la palette d’émotions n’est pas qu’au moment de l’annonce bien sûr.
On peut ressentir tout au long du parcours et par vague bien sûr et avec des intensités différentes…
- L’angoisse : “Et si ça ne marchait pas ?”
- L’incertitude : “Combien de temps ça va durer ?”
- La solitude : Même entouré.e, on peut se sentir incroyablement seul.e.
- Les montagnes russes émotionnelles : Un jour, on est fort.e. Le lendemain, on s’écroule.
- Le changement de l’image de soi : Un corps qu’on ne reconnaît plus. Une féminité, une masculinité, une identité qui vacille.
- L’impression de perdre le contrôle : Les médecins prennent les décisions, les traitements dictent notre quotidien.
Et face à tout ça, on fait quoi ?